bibliographie
Roland Barthes. 1980. La chambre claire. Paris : Gallimard.
Henri Bergson. 1907. L’évolution créatrice. Paris : Félix Alcan. Rééd. Paris : Presses Universitaires de France, 2013.
André Breton. 1924. Manifeste du Surréalisme. Paris : Éditions du Sagittaire. Rééd. Paris : Gallimard, 2008.
Peter Brook. 1968. The Empty Space. London : MacGibbon & Kee. Rééd. New York : Theatre Arts Books, 1996.
R. Buckminster Fuller. 1969. Operating Manual for Spaceship Earth. Carbondale : Southern Illinois University Press.
Pierre Cabanne. 1967. Entretiens avec Marcel Duchamp. Paris : Belfond. Rééd. Paris : Allia, 2015.
John Cage. 1961. Silence. Middletown : Wesleyan University Press.
Centre Pompidou. 2009. Vides : Une rétrospective [Catalogue d’exposition]. Paris : Centre Pompidou.
Thierry Davila. 2010. De l’inframince : brève histoire de l’imperceptible, de Marcel Duchamp à nos jours. Paris : Éditions du Regard.
John Dewey. 1934. Art as Experience. New York : Minton, Balch & Company.
Georges Didi-Huberman. 1992. Ce que nous voyons, ce qui nous regarde. Paris : Minuit.
Marcel Duchamp. 1999. Notes sur l’inframince. Paris : Flammarion.
Fluxus. 2002. Fluxus Dixit : Une anthologie. Dijon : Les Presses du Réel.
Gutai. 2013. Gutai:Splendid Playground [Catalogue d’exposition]. New York : Guggenheim Museum Publications.
Donna Haraway. 1991. “A Cyborg Manifesto.” In Simians, Cyborgs and Women: The Reinvention of Nature. New York : Routledge.
Allan Kaprow. 1996. L’art et la vie confondus. Paris : Centre Georges Pompidou.
Robin Wall Kimmerer. 2013. Braiding Sweetgrass. Minneapolis : Milkweed Editions.
Joseph Kosuth. 2018. Le jeu du dicible. Paris : École nationale supérieure des beaux-arts.
Paul Reps (éd.). 1957. Zen Flesh, Zen Bones. Boston : Tuttle Publishing.
Michel Sanouillet. 1975. Duchamp du signe. Paris : Flammarion.
Amartya Sen. 1999. Development as Freedom. New York : Oxford University Press.
Baruch Spinoza. 1677. Éthique. Trad. Bernard Pautrat. Paris : Éditions du Seuil, 2010.
Tyson Yunkaporta. 2019. Sand Talk. Melbourne : Text Publishing.

Crédit photo : Raul Corrêa-Smith

Cut Piece, 1964, par Yoko Ono.
Crédit photo : Minoru Niizuma
Les mouvements artistiques et collectifs Gutai, né au Japon en 1954, et Fluxus, né à Paris en 1962, explorent la porosité entre geste, matière, événement. L’œuvre naît dans l’interstice entre intention et accident.

Earth Piece, 1963, par Yoko Ono.

Kazuo Shiraga dans son atelier, 1962. Crédit photo : Amagasaki Cultural Foundation

Trading Dirt, 1983, par Kaprow.
Crédit photo : Allan Kaprow
Kaprow a confondu art et vie dans les interstices du quotidien – happenings éphémères où la création surgit sans décor.

Household, 1964, par Kaprow. Crédit photo : Sol Goldberg

Robin Wall Kimmerer, 2024. Crédit photo : Maranie Rae
Robin Wall Kimmerer entrelace science et tradition indigène, ouvrant de puissants interstices où connaissance et gratitude peuvent prendre racine de manière non exclusive, en complément l’une de l’autre.

Les Bouffes du Nord, l’emblématique théatre de Peter Brook à Paris.
Peter Brook fait du vide un espace d’émergence : l’interstice nu entre l’acteur et le spectateur devient lieu de révélation.

Peter Brook à New York en 1965. Crédit photo : Associated Press

Roland Barthes dans les bras de sa mère en 1923. Crédit photo : Fonds Roland Barthes/Archives IMEC
Dans « La chambre claire », Barthes explore l’interstice entre le visible et le souvenir, là où l’image contient plus que ce qu’elle montre – un “punctum”, une blessure.

Donna Haraway en 2025
Le cyborg de Donna Haraway habite l’interstice entre nature et technologie, déjouant les frontières fixes du corps, du genre et de l’espèce, et ouvrant de nouveaux possibles en termes de relations à l’alterité, à l’intelligence et à la liberté.

Le déjeûner en fourrure, 1936, de Meret Oppenheim
Le Surréalisme révèle des interstices existentiels où le rationnel, basculant dans l’onirique, laisse de l’espace pour autre chose que ses propres explications.

Meret Oppenheim. Crédit photo : Mebusch
Meret Oppenheim, artiste surréaliste