Plonger dans une pratique de création radicalement incarnée, où le seul « résultat » est l’être – en écho à la création interstitielle comme présence active au monde.
Contexte
En juin 2025, Charlotte Hochman a participé à une résidence artistique hors des cadres de production, réunissant des artistes de premier plan invités du monde entier.
Une expérience collective, mais profondément individuelle, conçue comme un retour à la source des pratiques : là où l’expression précède le format, et la présence précède le geste.
Intentions
- Explorer nos postures d’artiste, de guerrier·e et de contemplatif·ve — comme trois états traversés par l’écoute, l’attention, et la capacité à témoigner.
- Naviguer les mouvements intérieurs et extérieurs : être parfois en retrait, parfois en exposition directe, toujours dans un rapport vivant à soi, au monde, aux autres.
- Trouver l’espace de notre autonomie existentielle et créative : ce qui ne dépend pas des autres, ce qui demeure.
Format
Résidence artistique immersive, sans injonction à produire.
Des échanges multiples – verbaux, silencieux, de co-création musicale, ou par la marche – favorisant la lenteur, la qualité de présence, la résonance plus que la démonstration.
Moyens activés
Présence radicale, attention à l’instant, pratiques de reliance à soi et au vivant.
Co-création spontanée et non-performative, loin de tout regard extérieur, sans distinction regardant/regardé.
Exploration des rôles mouvants – créateur, combattant, témoin – dans leur interdépendance.
Une création qui ne cherche ni à dominer, ni à représenter, mais à s’accorder au réel, selon les mots du manifeste de la création interstitielle :
« Ce n’est pas un faire, mais un être.
La création interstitielle demande une veille, une écoute, une présence radicale.
Elle se déploie en écho à la respiration, dans l’épaisseur du moment. »
Ce type d’approche alimente nos formats immersifs autour de l’attention, du lien, de l’incertitude, des sources de la créativité et de l’imagination.
